Tête à tête de famille

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Nuage Orageux ne voulait pas quitter sa litière. Il aurait voulu rester couché encore de longues heures mais son mentor en avait décider autrement. Un coup de patte vigoureux l'envoya rouler hors de la tanière. Nuage Ardent, qui passait par la, regarda l'apprenti guérisseur avec de grands yeux avant de filer.
Le mâle blanc se leva en grommelant puis regarda autour de lui. La patrouille matinale quittait le camp, les guerriers s'éveillaient et on pouvait percevoir les miaulements affamés des petits de la pouponnière. Bref, c'était une journée banale et chaude. Nuage Orageux s'étira longuement puis se leva. Il avait a faire. Il se dirigea vers la tanière des anciens et leur retira leur tic avant de leur administrer leur dose de remède. L'un d'eux avait des rhumatismes et avait du mal a dormir. Une fois soignés, les anciens racontèrent une ou deux histoires au mâle crémeux avant qu'il ne doive partir.
La matinée passa rapidement pour le jeune apprenti. Il ne pût se reposer qu'en début d'après-midi. Il revint alors au camp, la gueule pleine de mousse et la déposa dans la tanière. Il regarda alors autour de lui et, ne trouvant rien à faire, alla se coucher devant l'abri. Grace au petit surplomb, Nuage Orageux pouvait voir l'ensemble du camp. Il observa longuement la clairière avant de se laisser gagner par le sommeil. Il ne sur combien de temps il somnola mais il fut réveiller par un coup de langue râpeuse, lui rappelant ses journées a la poupiniere. Qui pouvait donc lui montrer pareil marque d'affection?

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Mini Puce & Nuage Orageux ♪

Le soleil se levait et sa douce lumière envahissait ma tanière. Il faisait bon un peu frais mais l'air se réchauffait au fur et à mesure que nous allions dans les bonnes saisons. L'hivers était finit, passé. Le froid, la famine, les maladies, tout ça était fini. Pour le moment du moins, car je savais qu'un jour ou l'autre il reviendrait et ferait des ravages. Je m'étais levée avec un mal de dos foudroyant. J'avais du dormir en mauvaise posture. Une douleur qui persistait et qui me faisait terriblement souffrir, je ne pouvais pas rester comme ça. Je devais aller patrouiller et une douleur comme celle là ne me permettrait pas de courir librement ou d'être libre et en parfaite maîtrise de mes mouvements. J'avais besoin d'aide même si cela m'embêtait un peu. J'étais chef, raison de plus pour ne pas paraître faible. Un meneur faible c'est un clan affaibli. Un meneur fort et en pleine santé a de bonnes répercutions sur ses guerriers. Il fallait que je sois forte encore une fois, mais en restant sans soin je ne pourrais tromper personne.

Je décidais donc d'aller voir mon fils qui était apprenti guérisseur, il pourrait me soigner et qui sait nous partagerions peut être un moment privilégié tout les deux entre mère et fils. Je marchais d'un pas rapide et transpercée de douleur le camp qui commençait à fourmiller d'activité. Dans son antre et celle de son mentor, il était roulé en boule, profondément endormi. Il était si mignon. Des signes montraient qu'il s'était levé puis recouché. Il avait du s'occuper des anciens. Je le réveillais d'un coup de langue et lui disais :

"Mon ange, réveille toi s'il te plaît.

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"Mon ange, réveille toi s'il te plaît."

Cette voix familière, douce et chaleureuse rappelait au jeune chat son enfance a la pouponnière. Il était alors choyé par une mère aimante. Depuis peu, il avait dû quitter la pouponnière et s'était installé dans la tanière du guérisseur. Il lui arrivait parfois de regretter les bons moments passés avec sa mère, Étoile du Matin.
Nuage Orageux ouvrir un œil et le posa sur la meneuse. Elle détenait devant lui, le dos raide et les yeux emplis de fatigue. Elle ne venait pas pour une visite de sympathie alors

" Qu'y a t'il mam.. Étoile du Matin, se rattrapa-t-il.

Il n'avait pas le droit de montrer ce genre de marque d'affection. Il était apprenti guérisseur maintenant... Il regarda sa mère et remarqua ses pattes raides et son dos droit.

" Encore un mal de dos?", enchaîna l'apprenti

Il entra dans sa tanière et alla chercher quelques herbes pour soulager la meneuse. Cela faisait plusieurs fois qu'elle venait le trouver pour lui signaler un mal de dos. Les remèdes qu'il lui donnait soulageait la douleur mais ne la soignait pas. Cela l'inquiétait. Si elle ne guérissait pas bientôt, il lui faudrait aller parler a leurs ancêtres avec son mentor. Hors, le clan s'apercevrait de leur départ, il faudra tout leur raconter et ils commenceront a s'inquiéter pour leur chef. Et un clan inquiet est une proie facile. Il fallait que Nuage Orageux soigne sa mère.

" Tiens. Mange ça" ordonna-t-il a la chatte en revenant." Ça devrait arrêter la douleur"

Il s'assit et regarda Étoile du Matin avaler les feuilles en grimaçant de dégoût. Son fils ne pût retenir un ronronnement amusé. Il savait que le remède avait un goût infecte et cela l'amusait de voir la réaction de ses patients. Cela mettait un peu de bonne humeur dans sa journée.

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"Qu'y a t'il mam.. Étoile du Matin ?

Je n'eus pas besoin de parler, il avait comprit mes mœurs :

" Encore un mal de dos?"

J'acquiesçais, ce n'était pas la première fois que je venais pour le même problème. Il savait quoi faire mal gré son mentor endormi. Il était malin rusé et intelligent, j'étais fière de lui. Très fière même. Apres un labs de temps assez court, il revînt des herbes dans la gueule. Puis il me demanda de les ingérer pour soulager ma douleur :

" Tiens. Mange ça" ordonna-t-il a la chatte en revenant. " Ça devrait arrêter la douleur"

Je le remerciais avant de manger le remède :

"Merci mon ange, que ferais-je sans toi ?

Puis je manger les dîtes plantes, un goût amer m'avait envahi et j'avais esquissé une petite grimace. C'était âpre au goût très fort et désagréable en bouche. Horrible, affreux, infect. Le prix de ce dégoût passager était celui de ma santé et de celle du clan aussi. Le remède commençait à faire effet, ma douleur s'en allait doucement, j'étais soulagée mais inquiète en un sens car je savais qu'elle reviendrait, toujours plus forte, toujours plus douloureuse et insoutenable, peut être causerait-elle ma perte. Un petit ronron amusé me tira de abysses de mes pensées, mon fils, Nuage Orageux avait du trouvé drôle l'expression que j'avais émise en prenant les feuilles qu'il m'avait donné.

"Je dois avoir l'air d'un chaton, mais ces plantes sont vraiment infectes. Dis moi la vérité, le mal va revenir ?"

Il devait me dire la vérité même si je la connaissais déjà ...

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[ Je suis terriblement désolée pour ma longue absence ( surtout pendant ma période s'essaie en tant que modette). J'ai une piètre excuse à cela: j'ai eu un problème avec ma connexion internet. Ma box n'était plus du tout reconnue par mon opérateur. Bref, me revoilà et je serai plus souvenir maintenant :3 ]

- Merci mon ange, que ferais-je sans toi?, demanda Étoile du Matin une fois que j'eus terminé de lui administrer les plantes.

- Tu t'ennuirais à mourir, tout simplement, rétorquais-je avec un sourire.

Je regardais ensuite ma mère manger doucement les remèdes infectes que j'avais posé à ses pattes. Elle grimaçait de dégoût à chaque bouchée et je retenais du mieux que je pouvais l'éclat de rire qui remontait peu à peu le long de la gorge. Finalement, ce fut un ronronnement amusé qui s'echappa de mes babines. La meneuse releva alors la tête et me regarda:

- Je dois avoir l'air d'un chaton, mais ces plantes sont vraiment infectes. Dis moi la vérité, le mal va revenir ?

A ces mots, mon humeur s'assombrit. Je ne savais pas qu'elle était la cause de ce mal de dos mais il persistait. Je ne connaissait aucun remède contre ça.

- Maman... Les plantes que je te donne sont seulement faites pour arrêter la douleur. Je ne peux rien faire contre ton mal de dos, miaulai-je. Il devrait partir tout seul...

Je baissai la tête, le poids de mon incompétence pesant sur mes épaules. J'étais incapable de soigner un petit mal de dos. Qu'est-ce que cela serait lorsqu'il s'agira du mal vert?

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Il me répondit :

- Maman... Les plantes que je te donne sont seulement faites pour arrêter la douleur. Je ne peux rien faire contre ton mal de dos, miaulai-je. Il devrait partir tout seul...

C'est bien ce que je pensais, il reviendrais et ne partirait pas, j'étais optimiste de nature mais je savais que l'espoir était vain, que la vérité n'était que douleur, au sens propre et que mes pensées ne seraient que songes assaillants mon esprit et m'affaiblissant plus que ce stupide mal de dos qui était en train de me vaincre.

"Ne me mens pas, je sais qu'il ne partira pas, je suis comme une ancienne désormais, ma vie est gâchée par une douleur dorsale persistante, si cela continue, je devrais laisser ma place de chef ... Je préfère perdre mon grade à la perte du clan, je serai prête à mourir pour lui."

Mon fils allait sûrement me faire un discours dans lequel il essayerait de me faire croire qu'il allait partir et que je resterai chef, après tout il me restait 7 vies mais elles sont vites perdues, comme j'en avait déjà perdu trois. Mon avenir était tout tracé, seules les étoiles savaient ce qui m'attendait ...

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