Aréna, jeune solitaire

HISTOIRE : (7 lignes minimums) ; Je suis née un beau jour au sein d'une forêt verdoyante et luxuriante, pleine de végétations extraordinaire. Ma mère bien-aimée se chargeait de mes frères et soeurs tandis que moi, j'espionnais mon père à la chasse pour le refaire le lendemain. Mon beau pelage doux et soyeux à la couleur du plus beau couché de soleil au monde, son roux mixé au crème avec mes incroyable yeux ambrés du plus magnifique sable sur terre qui puisse exister.
Un jour, nos parents partirent chasser ensemble, me jugeant assez grande pour garder la responsabilité des mes petits frères et sœurs. Mais j'avais vite remarquée que quelque chose clochardé dans leurs regards et comportement. J'ordonna à mes frères et sœurs de rester ici et je suivis mes parents aussi discrètement possible. Je sauta haut dans les airs et alla me percher sur une branche. Puis j'oqueta en voyant mes parents, la fourrure ébouriffées, l'échine dressée, encerclés par d'énorme matous. Un gris prit la parole :

"Tien tien, mais ne serait-ce pas Pétale d'Aurore et Griffe de Crépuscule  ? Les traîtres qui nous ont trahis pour leur amour ? Ceux qui ont abandonnés leur Clan et leur famille pour vivre ensemble ?"

Un mâle noir s'approcha et s'exclama :

Et je sent l'odeur du lait sur vous ! Ne nous dites pas que vous avez eu des chatons, tout de même ? Ils auraient dû faire partie du Clan du Néant, normalement. Donnez les nous."

Mon père feula et cracha sur les intrus :

"Partez d'ici ! C'est notre territoire ! Nous ne faison plus partie d'aucun Clan ! Vous n'aurez jamais nos petits ! Ils sont à nous, vauriens !"

Un chat blanc sortit les griffes et se jeta sur mon père adoré, un combat sanglant commença alors. Le gris du début aida son compagnon et acheva mon père qui, dans un dernier soupir, le regard vers moi, prouvant qu'il savait que j'étais là, murmura dans un dernier souffle quelque chose qui était pour et aussi à  l'intention de ma mère :

"Je t'aime..."

Ma mère hurla de désespoir et de rage. Elle sauta sur le gris qui l'avait achevé et lui griffa l'œil, le rendant aveugle de cet œil là avec une longue griffures qui le lui barrait le visage. Le roux sauta par derrière sur ma mère et la tua d'un coup de dents. Elle mourut avec sa fourrure contre celle de mon père.
Une fois la troupe partit, je fonça sur mes parents et je pleura toute les larmes de mon corps.
Une fois de retour chez moi, je poussa un soupir de soulagement en constatant que le reste de ma famille était encore là. Puis l'odeur affreuse du sang envahit mes narine sensibles. J'accouru et cria. Devant moi s'étendait trois petits corps inerte noyés dans leur propre sang. Des griffures et morsures partout sur leur pelage. Je m'accroupi près deux et pleura encore jusqu'au couché du soleil.
Après avoir enterré ma famille sous le chêne qui fait face à la mer, dans un bel aurore matinal, je constate quelque chose qui me glace d'effroi et me remplis de joie : ma famille n'est au complet ! Il me manque un frère et une sœur ! Ce qui veut dire qu'ils sont encore en vie !
Et depuis ce tragique moment, je vagabonde en cherchant mon frère et ma sœur disparu mais vivants, espérant au passage trouver mon éternel compagnon, sans oublier de venger mes parents du mâle gris qui a mis fin à leur courte vie.