Note de Chat ou patte de Musique ?
Cher journal, je m'étais lever ce matin très tôt car Lucas et moi devions présenter un exposé de science ensemble. Le chemin me parût très long, semé de feux rouges aussi interminables que les piétons traversant devant vous. J'arrivais devant la porte et sonnais. Personne, un silence de mort planait. C'était bizarre, très bizarre de la part de Lucas, qui était mon meilleur ami depuis toujours. Je regardais par la fenêtre, la maison était vide, dénudée de tous les tableaux qui ornaient les murs. Aucun meubles n'était là. Mais ou était il ? Je ne pouvais pas l'appeler, il n'avait pas de mobile, la télécommunication n'a jamais était son fort, pas d'adresse mail. Il n'aimait pas non plus le système. Un téléphone fixe ? Ses parents en avait un mais ne donnait leur numéro a personne. Il était visiblement parti. J'appelais une de mes amies qui me révélait le déménagement précipité de Lucas. Parti dans le plus grand secret, sans dire au revoir a sa meilleure amie. Il était parti a 1000 km de là, je ne le reverrais jamais, je n'avais aucun moyen de le contacter, je me sentais seule, trahie, abandonnée. Abandonnée dans le néant de la solitude, seule. Serait il parti a cause de sa demande que j'avais refusée ? Il fallait me comprendre, je préférais que l'on reste amis. L'amitié finie souvent en amour, mais l'amour rarement en amitié. Mais malgré moi je l'aimais, je m'y refusait sachant qu'il y a souvent une fin a notre âge, seulement au collège. Je m'imaginais souvent à quoi il pensait pour ne pas que je pense à lui mais j'y revenait systématiquement. Si c'était ça l'amour, qu'on me plante une dague en plein cœur, cela ferait le même effet dévastateur. Je me demandait beaucoup de choses : me détestait il ? Je ne pourrais jamais le savoir. En attendant je pleurais a chaudes larmes sur compote, mon chat, et lui, ressentait il la même chose pour une jolie chatte ? Compote et moi, on se ressemblait beaucoup, quand je jouais du piano il venait souvent et appuyait sur les touchais avec ses pattes. Il jouait toujours le même air que j 'avais appeler "Patte de Musique". Ou alors, il trempait ses pattes dans des pots de peintures qui trainaient et comme tu as pu le constater, laissait des empreintes sur le papier rose de tes pages. Toujours les mêmes, curieusement en forme de notes de musique comme si il voulait écrire son petit air. Les notes de chats. Compote me réconfortais souvent, par des léchouilles ou par des câlins, tout comme Lucas d'ailleurs. Saufs pour les léchouilles.
Plus le temps passait, plus je me morfondais, j'étais seule, mon confident était parti sans rien dire. Étais-je si horrible ? Horripilante ? Oppressante ? Je ne le saurais jamais … Maintenant mon seul confident c'est toi, mon journal intime.
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